Aujourdhui étape de liaison entre Potosi et Uyuni.
La route qui relie ces deux villes est certainement une des plus belles de la Bolivie. Cest également une des plus dangereuses. La piste traverse la cordillère orientale, elle est très étroite et sinueuse. Il est très difficile de croiser ou doubler les nombreux camions et bus qui empruntent cette unique voie. Il nous faut une heure trente pour parcourir les soixante premiers kilomètres de montagne aride où poussent de magnifiques cactus. Leur taille peut dépasser celle dun homme. Des fleurs rouges ou blanches apparaissent parfois à leur sommet. Nous choisissons de nous arrêter auprès dun ruisseau où paissent quelques lamas : cest un véritable éden qui soffre à nous.
Chaque virage nécessite de la part du conducteur une attention soutenue. La piste change constamment : de la rocaille au sable, en passant par la tôle ondulée, il faut à chaque instant adapter sa technique de conduite. Une seconde dinattention peut être fatale.
Le paysage se creuse pour former de véritables canyons, en pierre ou en terre rouge. Nous traversons aussi un désert de sable blanc où pousse de hautes herbes.
Après quelques heures, notre route surplombe laltiplano. Au loin, le salar illumine le plateau. Nous ne sommes plus quà quelques kilomètres de la ville dUyuni.
Uyuni nous apparaît comme une ville fantôme. Seul son centre avec son marché lui donne de la vie.
Portrait : Alain ROCHAS (dit Magic.) Célibataire (cur à prendre !) Génial informaticien, sans lui ces pages nexisteraient pas Grand timide, il manque de confiance en lui (cest parfois dommage) Grand cur, il est toujours prêt à rendre service. A lespace dun bureau trop étroit, il préfère les grands espaces sud américains même si son PC ne le quitte pas. |